ARCO-VOLTAGE
Date et Horaire : 19 Juin 2018 à 20H30
Lieu : Fondation Scelsi
Adresse : FONDATION SCELSI, Via di S. Teodoro, 8, 00186 Roma RM
Lien : http://www.scelsi.it
Programme :
David ACHENBERG, Bleu ébène (2016)
Johann Sebastian BACH, Sonate pour violon solo n•1 (1720)
Giacinto SCELSI, Divertimento 3, 1er mouvement (1955)
Niccolò PAGANINI, Caprice n•6 (1802-1817)
Salvatore SCIARRINO, Caprice n•1 (1976)
Juan ARROYO, Saynatasqa (première mondiale de la version pour violon)
Avec Antoine MAISONHAUTE, violoniste
Antoine Maisonhaute présentera un concert à la Fondation Scelsi à Rome avec la première mondiale de Saynatasqa, pour TanaViolon, (Violon hybride) composée par Juan Arroyo. Ce concert est coproduit par le collectif TANA et l’Ensemble REGARDS.
Réalisé avec l’aide de la Villa Médicis, de la Fondation Scelsi, du ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Hauts de France, de la Spedidam et de la SACEM.
Antoine MAISONHAUTE
Antoine Maisonhaute est le violoniste fondateur du Quatuor Tana ainsi que le violoniste de l’ensemble Multilatérale.
Antoine commence le violon à l’âge de huit ans au Conservatoire National Régional de Rueil-Malmaison dans la classe de Liliane Caillon. Il y obtient une Médaille d’Or puis un Prix d’Excellence à l’unanimité. Parallèlement, il obtient les premiers prix à l’unanimité de musique de chambre, de formation musicale ainsi que d’analyse. Dans la classe de Guy Comentale, il obtient un prix de virtuosité à l’unanimité. En 1996, il remporte le troisième Prix (lauréat) du Concours International Jean-Sébastien Bach.
Il poursuit ses études en Belgique, au Koninklijk Conservatorium de Brussel. En 2006, il y obtient un Master avec Distinction (classe de K. Sebestyen et M. Kowalski) et cette année là, il est également lauréat premier Prix au concours Hansez-Castillon.
Juan ARROYO
Né à Lima, au Pérou, Juan Arroyo suit des études de composition aux Conservatoires de Lima et de Bordeaux puis au Conservatoire Nationale Supérieur de Musique et Danse de Paris. Il approfondit ses connaissances musicales lors de formations telles que Voix Nouvelles et le Cursus IRCAM. Il a été guidé par d’éminents compositeurs tels que Brian Ferneyhough, Heinz Holliger, Henri Pousseur, Kaija Saariaho, Mauricio Kagel, Michael Levinas, Luis Naón et Stefano Gervasoni.
Ses travaux sont récompensés par de nombreuses distinctions à l’instar du prix de la Fondation Francis et Mica Salabert en 2013 et du prix de l’Académie de beaux-arts de l’Institut de France en 2015. Il reçoit de prestigieuses commandes du Ministère de la Culture, Radio France, Centre Henri Pousseur, SACEM, de L’Ensemble Proxima Centauri et du Quatuor Tana. Ses œuvres sont régulièrement jouées par d’éminents ensembles et interprètes tels que l’Ensemble Intercontemporain, l’Itinéraire, Linea, LAPS, L’Arsenale, Regards, Sonido Extremo, Feedback, l’Orchestre National du Pérou, Vertixe Sonora, Claude Delangle, Jeanne Maisonhaute, Antonio Politano et Maribé Charrier. Sa musique est diffusée dans des festivals de renom comme le Festival Ars Musica, Archipels, Cervantino, La Chaise-Dieu, Manca, Mixtur, Rhizome, Transit Festival et ¡Viva Villa!
Compositeur en résidence au Centre Henri Pousseur (2014), à l’IRCAM (2015), membre de l’Académie de France à Madrid, Casa de Velazquez (2016/2017), compositeur en résidence au Centre de Création Musicale Art Zoyd (2017), il est membre de l’Académie de France à Rome, Villa Médicis pour l’année 2017/2018.
Son travail de composition s’articule autour du Réalisme Sonore Magique à travers les différents techniques d’hybridation sonore. En effet, en 2014, il entame une étape fondamentale de son travail artistique avec la construction de nouveaux instruments capables de transmuter leur son, les TanaInstruments. Cela lui a permis d’hybrider les indices perceptuels des sons afin de révéler la nature évocatrice et irrationnelle de leur substance, jusqu’à les rendre parfois énigmatiques.
La singularité de son œuvre réside dans ces jeux de déplacement, de mouvement entre une écoute causale et une écoute réduite, passant par de nombreux états intermédiaires de perception. Juan Arroyo explore ces différents degrés en floutant progressivement les sources sonores à la manière d’un photographe ou d’un cameraman, nous faisant ainsi voyager du concret vers l’abstrait, de la matérialité vers l’immatérialité, par le jeu de la mise au point de son objectif.